Spécial Cigares

Spécial Cigares

Petite Histoire du Cigare…

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L’Histoire du cigare a plus de 500 ans. Il a été découvert à Cuba par Christophe Colomb en 1492.
Mais, en fait, les Indiens le connaissaient déjà et le fumaient dans toutes les Antilles, le sud de l’Amérique du Nord et du Mexique au sud du Brésil.

La France, avec l’Espagne et le Portugal, furent les premiers pays d’Europe à connaître le tabac.
Au 18e siècle, la Havane obtenait de Madrid l’autorisation de transformer une partie du tabac de l’île. Les premières fabriques ouvrent leurs portes. C’est par contre à Séville qu’est inventé le cigare tel qu’on le connaît, composé exclusivement de tabac.

Autrefois le cigare était enveloppé dans les feuilles d’autres végétaux. A Cuba les premières marques apparaissent en 1810. C’est à ce moment que le cigare de Cuba prend le nom de Havane et, à une prééminence absolue, rafle toutes les médailles aux expositions universelles.

Si pour les Français, les Espagnols, les Britanniques et bien d’autres pays, le Havane reste le prince des cigares, il n’en reste pas moins que dans certaines régions des Etats-Unis (ou comme chacun le sait, il est hors-la-loi) et de l’europe du Nord, il est très peu commercialisé et fumé.

– Conservation –

Pour conserver correctement les cigares, deux facteurs essentiels sont à respecter : la température et l’humidité relative. En dehors de conditions adéquates, les cigares risquent de s’abîmer de façon irrémédiable. En général, les conditions idéales se situent entre 18 et 22 °C, avec un taux d’humidité autour de 70 %.

Certains amateurs préfèrent des cigares légèrement plus humides, avec une humidité allant jusqu’à 75-80 %, quitte à les rallumer plus souvent. D’autres, au contraire, privilégient une humidité plus basse. Finalement, il n’y a pas de règle universelle : chacun adapte selon ses goûts.

Certains fumeurs se fient à leur ressenti plutôt qu’à des appareils de mesure. Ils inspectent régulièrement leur cave et tâtent leurs cigares pour vérifier leur humidité. Un cigare bien humidifié doit être souple, sans être craquant, et reprendre sa forme après une pression légère.

– Allumage –

Un cigare est composé de trois parties principales : la tête (l’extrémité fermée qu’on coupe pour fumer), le corps (le cylindre central) et le pied (l’extrémité ouverte). La construction d’un cigare inclut également la cape (l’enveloppe extérieure enroulée en spirale), la sous-cape (qui renforce la structure) et la tripe (le cœur du cigare, composé de trois feuilles qui lui donnent sa personnalité).

Allumer un cigare est une étape cruciale pour en profiter pleinement. La flamme doit être vive et inodore : exit les allumettes soufrées et les briquets à essence ! Il faut d’abord chauffer doucement le pied du cigare, puis allumer toute la section en tirant de petites bouffées rapprochées. Les premières bouffées ne sont généralement pas les meilleures, car le cigare ne révèle ses arômes qu’une fois réchauffé.

L’éteindre…

Quand le triste moment arrive de se séparer de ce qui reste de son Havane, le poser simplement dans le cendrier, pour lui permettre de s’éteindre doucement, avec dignité.


– Les cigares cubains –

Bolivar
Cohiba
Cuaba
Diplomaticos
El Rey del Mundo
Fonseca
H. Upmann
Hoyo de Monterrey
La Gloria Cubana
Juan Lopezv MonteCristo
Partagas
Punch
Quai d’orsay
Rafael Gonzales
Ramon Allones
Romeo y Julieta
San cristobal de la Habana
Sancho Panza
Saint Luis Rey
Trinidad
Vegas Robaina
Vegueros